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L'éducation pour la prospérité : Entre ambition politique et défis de mise en œuvre

Un discours notable sur les objectifs sociaux de l'éducation est celui prononcé par le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, le 13 février 2017. Il y souligne que, pour prospérer dans un monde en mutation rapide, tous les enfants ont besoin de plus qu'une éducation de base. Ils doivent faire preuve de créativité, avoir un esprit critique et une soif permanente de connaissance et de solutions. Il insiste également sur l'importance de l'éducation préscolaire, qui reste hors de portée pour la plupart des enfants, particulièrement dans certaines régions où moins d'un tiers d'entre eux sont inscrits à la maternelle. Selon lui, chaque pays se doit d'investir dans les générations futures, non seulement parce que c'est juste, mais aussi pour éviter la pauvreté, les inégalités et l'instabilité.

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Ce discours met en lumière la nécessité d'une éducation holistique qui dépasse les compétences de base pour inclure la créativité et la pensée critique, essentielles dans le monde actuel. Il souligne également l'importance de l'éducation préscolaire et l'investissement dans les générations futures pour prévenir la pauvreté et les inégalités.

Cependant, bien que ces objectifs soient louables, la mise en œuvre de telles initiatives nécessite des ressources considérables et une volonté politique soutenue. Il est crucial de s'assurer que ces idées ne restent pas de simples déclarations, mais se traduisent par des actions concrètes, surtout dans les régions les plus défavorisées.

  • Najia Hichmine